Une tribu kenyane à Ban Ki-Moon : ‘Nous condamnons la répression au Pérou’
12 Novembre 2009
Cette page a été créée en 2009 et pourrait contenir des termes à présent obsolètes.
Kiplangat Cheruyot, porte-parole de la tribu ogiek du Kenya a condamné le projet du gouvernement péruvien de “démanteler”:":https://www.survivalfrance.org/actu/5203 l’organisation nationale des Indiens d’Amazonie péruvienne – AIDESEP.
‘Nous, peuple indigène ogiek du Kenya, condamnons avec la plus grande vigueur les violations des droits de l’homme, incluant arrestations, persécutions, harcèlements, perpétrées par le gouvernement péruvien à l’encontre des peuples indigènes et tribaux du pays.
‘Nous n’ignorons pas que le Pérou est signataire de plusieurs Conventions des Nations Unies qui visent à promouvoir et à protéger ses citoyens. Il est triste de constater que ce même gouvernement enfreint sa propre législation nationale et ne respecte ni ne reconnaît les droits des peuples indigènes inscrits dans la Déclaration des droits des peuples indigènes des Nations Unies.
‘Nous souhaitons alerter la communauté internationale, et plus particulièrement appeler le secrétaire général des Nations Unies à dépêcher d’urgence son Rapporteur spécial afin d’effectuer une mission d’enquête sur la situation des droits de l’homme au Pérou. Nous ne pouvons rester immobiles devant ce qui est en train de se passer. Nous devons prendre toutes les mesures nécessaires pour que le gouvernement modifie radicalement sa politique injuste.‘
Cheruyot est le porte parole du ‘Programme ogiek de développement’. Les Ogiek sont actuellement menacés de devenir les derniers ‘réfugiés de la conservation’ après que le gouvernement kenyan ait récemment annoncé son intention de les expulser de leurs terres dans le cadre d’une série de mesures visant à réduire les effets du changement climatique.
L’AIDESEP, fondée en 1980, représente 350 000 Amérindiens d’Amazonie péruvienne.