Respect des droits indigènes : le Brésil sur la sellette lors d'une manifestation à Londres
20 Juin 2013
Cette page a été créée en 2013 et pourrait contenir des termes à présent obsolètes.
Les droits des Indiens du Brésil ont fait l’objet d’une manifestation devant le Parlement londonien, mardi dernier.
Plus d’un millier de personnes se sont rassemblées pour apporter leur soutien aux manifestations qui ont lieu au Brésil depuis ces deux dernières semaines, auxquelles plus de 200 000 personnes ont participé.
A Londres, les manifestants brandissaient des pancartes aux slogans demandant le respect des droits des Indiens du Brésil, l’amélioration de leurs services de santé et d’éducation, ainsi que la fin de la corruption et de la violence.
Une pancarte avec le message ‘Génocide indien’ montrait les photos de trois Indiens qui ont été tués ces derniers mois lors de conflits territoriaux au Brésil. Il s’agissait de Adenilson Munduruku, Oziel Gabriel Terena et de Celso Rodrigues Guarani. Les Indiens guarani, comme beaucoup d’autres groupes au Brésil, sont fréquemment victimes de violence dans leurs campagnes de réoccupation de leur terres ancestrales.
Une autre pancarte avec l’inscription ‘Brazil : Save the Awá’ (Brésil : sauvez les Awá) attirait l’attention sur la situation critique de la tribu considérée par Survival comme la plus menacée au monde.
Un manifestant scandait le slogan : ‘Les Indiens du Brésil sont les légitimes propriétaires de la terre, c’est nous qui sommes des squatters’.
Les manifestants critiquaient également les fonds considérables investis dans la préparation de la Coupe du monde à un moment où de graves problèmes sociaux secouent le pays.
La vague de protestations contre l’augmentation des transports publics à São Paulo qui a éclaté au Brésil ces dernières semaines et la répression policière qui s’est ensuivie a suscité l’attention de la communauté internationale.
Ces derniers mois, des milliers d’Indiens ont manifesté à travers tout le Brésil contre une série de projets gouvernementaux qui menacent gravement leurs terres et leurs modes de vie.
