Soixante ans après la Déclaration universelle des droits de l’homme, les droits des peuples indigènes sont toujours bafoués

9 Décembre 2008

© Salomé/Survival

Cette page a été créée en 2008 et pourrait contenir des termes à présent obsolètes.

Le soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme sera célébré demain, 10 décembre. Cependant, seuls vingt pays ont ratifié la législation internationale relative aux peuples indigènes dont les droits sont quotidiennement bafoués.

L’existence même de nombreux peuples indigènes est de plus en plus menacée. Au Paraguay, les derniers Indiens Ayoreo-Totobiegosode isolés fuient devant les bulldozers qui détruisent massivement leur territoire.

En Inde, le mois dernier, un conflit mortel entre la tribu des Jarawa des îles Andaman et des braconniers qui envahissaient leurs terres a fait deux victimes.

Au Botswana, les Bushmen du Kalahari sont menacés dans leur existence même par un gouvernement qui leur refuse l'accès à l'eau tout en encourageant des projets d'exploitation diamantifère et touristiques sur leur propre territoire qui nécessiteront d’importantes quantités d’eau.

La Convention 169 de l'Organisation Internationale du Travail
est le seul instrument juridique international contraignant consacré aux droits des peuples indigènes. Elle reconnaît leurs droits territoriaux et leur droit de participer à toute décision affectant leur avenir. Survival mène une campagne internationale d’envergure pour la ratfication de cette Convention.

Stephen Corry, directeur de Survival, a déclaré aujourd'hui : "Soixante ans après que le monde ait pris conscience du caractère sacré et inaliénable des droits de l'homme, des peuples entiers sont voués à la disparition. Rien ne peut justifier cela. Tous les gouvernements devraient prendre leurs responsabilités et ratifier cet instrument, le seul qui puisse garantir leur survie."

Pour plus d’informations
Sophie Baillon  00 33 (0)1 42 41 44 10
[email protected]
 

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