Héroïnes autochtones
A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, Survival International rend hommage aux femmes autochtones qui luttent dans le monde entier pour le respect de leurs droits fondamentaux. Texte de Joanna Eede.
Etre une femme dongria kondh dans les collines de Niyamgri, en Inde, c’est être intimement reliée à sa terre. C’est vivre depuis des millénaires dans les forêts luxuriantes de collines parsemées de nombreux cours d’eau et de jaquiers géants. C’est être Jharnia, ou protectrice des rivières.
Durant ces dix dernières années, les femmes dongria kondh se sont étroitement associées aux hommes pour protéger Niyamgiri contre le projet dévastateur de la compagnie Vedanta qui projetait de transformer leur montagne sacrée, Niyam Dongar (la montagne de la loi), en mine à ciel ouvert. Ensemble, ils ont formé une immense chaîne humaine au pied de la montagne pour empêcher les bulldozers de la détruire.
En août 2013, dans un mouvement sans précédent pour la conquête de leurs droits, les Dongria Kondh ont unanimement rejeté le projet de mine de bauxite à ciel ouvert de la compagnie minière britannique Vedanta Resources sur leur montagne sacrée Niyamgiri. Les femmes figurent en bonne place parmi les nombreux Dongria Kondh les plus engagés dans cette lutte a avoir parcouru plus de 1 600 km jusqu’à Delhi pour exhorter la police à relâcher leurs leaders qui avaient été arrêtés.
Les résultats des consultations doivent maintenant être examinés par le ministère indien de l’Environnement et des Forêts qui prendra la décision définitive. Il y a toutefois très peu de chances qu’il donne le feu vert au projet. Les femmes dongria kondh sont plus intraitables que jamais. Nous ne céderons notre forêt à personne, proclament-elles. Nous sommes toutes prêtes à aller en prison. Vos menaces ne nous font pas peur, nous continuerons à vivre en paix ici.
Je ne quitterai Niyam Raja que lorsque je serai morte.
© Jason Taylor
Lorsque les missionnaires catholiques sont arrivés sur les côtes de la péninsule du Labrador, au Québec, ils furent horrifiés de constater le niveau d’indépendance et de pouvoir des femmes innu. Jusqu’au milieu du XXe siècle, le programme de l’activité missionnaire comportait la redistribution des rôles homme-femme pour les rendre conformes au modèle européen.
Jusqu’à récemment en Europe, les femmes étaient généralement perçues comme inférieures aux hommes; on les empêchait de réussir socialement et leur rôle se résumait à accompagner et soutenir leurs époux. Mais à la même époque, les femmes innu, qu’elles soient mariées ou non, étaient beaucoup plus libres, c’étaient elles qui souvent choisissaient où et quand installer le campement lors de leurs longues migrations à travers les étendues sub-arctiques de leur terre natale Nitassinan.
Cette indépendance scandalisa les missionnaires jésuites qui tentèrent sans répit de leur imposer le modèle européen de la femme soumise à son mari, mais cela ne fonctionna qu’après la sédentarisation forcée des Innu par le gouvernement canadien et l’abandon consécutif de leur mode de vie migratoire, constate l’anthropologue Colin Samson qui a travaillé avec les Innu pendant des décennies.
Néanmoins, depuis quelque temps, les femmes innu ont été en première ligne dans la résistance contre le survol à basse altitude de leur territoire par les avions d’entraînement de l’OTAN qui font fuir le gibier dont ils dépendent et qui détruisent leur santé physique et mentale.
Elles se distinguent également dans leur opposition aux industries extractives sur leurs terres ancestrales et dans leurs efforts pour que les Innu maintiennent leur mode de vie.
© Dominick Tyler
Elizabeth ‘Tshaukuesh’ Penashue est une aînée innu de 84 ans de Sheshatshiu, au Labrador.
Pendant de nombreuses années, elle a organisé une marche de printemps à travers les montagnes de Mealy, afin de reconnecter les jeunes Innu à l’environnement dans lequel leurs aînés ont vécu pendant près de 8 000 ans.
Je ne veux pas voir mes enfants perdre tout. Je ne veux pas les voir perdre leur identité, leur culture et leur vie. Avant que je ne m’en aille, je dois instruire les enfants. Si personne ne le fait, que vont-ils penser quand ils grandiront ? Penseront-ils : ‘Je ne suis pas innu, je suis blanc?’
Il est important de savoir qui vous êtes. Je suis innu. Ce pays est ma vie. Je suis fière d’être née dans un tipi. Pas d’infirmier, pas de médecin, c’est mon père qui a aidé ma mère à me faire venir au monde.
Quand je marche dans le pays, je me sens à la maison, chez moi. Chez les Innu.
© Elizabeth Penashue
Entre les eaux salées du lac Eyasi et les remparts de la vallée du Grand Rift en Tanzanie vit une petite tribu d’environ 1 300 chasseurs-cueilleurs, l’une des dernières d’Afrique.
Les Hadza ont probablement vécu dans la région de Yaeda Chini pendant des millénaires. Ils sont génétiquement l’un des plus ‘anciens’ lignages de l’humanité. Au cours de ces cinquante dernières années, la tribu a été dépossédée de 90% de ses terres.
La société hadza est strictement égalitaire, elle ne reconnaît pas de chefs. Ainsi, les femmes hadza ont une grande autonomie et participent à égalité aux prises de décisions.
© Joanna Eede/Survival
Les montagnes de la Sierra Nevada de Santa Marta au nord de la Colombie forment le plus haut massif côtier du monde; ses sommets enneigés qui surplombent les flancs boisés de forêts de brouillard et les rivières sont sacrés pour les Arhuaco.
Les Arhuaco y vivent depuis des milliers d’années. Pour eux, la Sierra Nevada est le cœur du monde; ils s’autodénomment ‘Les frères aînés’ et considèrent qu’ils font preuve d’une sagesse et d’une compréhension mystiques supérieures à celles des autres.
Leonor Zalabata, une leader arhuaco qui milite inlassablement pour la défense des Arhuaco et des droits des 102 peuples autochtones de Colombie, est entrée en contact avec Survival dans les années 1990, lorsque les forces armées de la guérilla d’extrême gauche avaient installé un campement en territoire arhuaco et avait soumis la population à une extrême violence. De nombreux leaders arhuaco furent assassinés.
Malgré ces dangers constants, Leonor a consacré sa vie à dénoncer les abus perpétrés contre les Indiens de Colombie. Elle a activement participé au Groupe de travail et au Forum permanent sur les peuples autochtones des Nations-Unies.
La Sierra Nevada de Santa Marta… est le cœur du monde, dit-elle. C’est là que nos esprits se trouvent.
Lorsqu’une fille naît, nous disons dans notre culture que la montagne rit et que les oiseaux pleurent.
© Survival
Je suis la veuve d’Angel Maria Torres, c’est par ces mots que Dilia Torres a accueilli une représentante de Survival qui avait parcouru les montagnes pour atteindre son village arhuaco.
En novembre 1990, le mari de Dilia et deux autres leaders arhuaco quittaient leur maison dans la Sierra Nevada de Santa Marta pour se rendre à Bogotá.
Ils ne sont jamais réapparus. Chaleureuse et souriante, Dilia a calmement raconté son histoire tragique.
Nous avons attendu 10 jours avant d’apprendre que mon mari n’était jamais parvenu à destination. Angel et les deux autres hommes avaient été kidnappés, torturés et tués. Lorsqu’on a retrouvé mon mari, il n’avait ni cheveux ni doigts.
J’ai perdu tout espoir de vie familiale. Et je pense que les Indiens continueront d’être la cible de crimes qui resteront impunis.
C’est comme ça aujourd’hui. Nous devons apprendre à vivre tranquillement, dans la crainte constante. Mais nous sommes arhuaco. Alors ils devraient nous traiter comme des Arhuaco.
© Survival
Une femme nenets devant son chum (tipi) dans la péninsule de Yamal en Sibérie. Le territoire que les Nenets occupent depuis plus d’un millénaire est une étendue reculée, battue par les vents, au pergélisol entrecoupé de rivières sinueuses et de petits arbustes.
Durant l’hiver, la température peut descendre jusqu’à -50°. Les Nenets font alors paître leurs rennes sur les pâturages de mousse et de lichen des forêts du sud, ou taïga. Durant les mois d’été, lorsque le soleil de minuit transforme la nuit en jour, les femmes rangent leur campement et migrent vers le nord avec leur famille.
Aujourd’hui, leur mode de vie est gravement affecté par l’exploitation pétrolière et le changement climatique. Leurs routes migratoires sont perturbées par les infrastructures liées à l’extraction des ressources; les routes représentent des obstacles difficiles à franchir pour les rennes et la pollution menace la qualité des pâturages.
Le renne est notre maison, notre nourriture, notre chaleur et notre moyen de transport, rapporte une femme nenets.
Depuis l’indépendance du Bangladesh en 1971, les Jumma des Chittagong Hill Tracts, qui vivent dans la région montagneuse du sud-ouest du pays, sont soumis à certaines des pires violations de droits de l’homme commises en Asie.
Doux, charitables et tolérants, les Jumma sont ethniquement et linguistiquement distincts de la majorité bengali.
Aujourd’hui, ils sont l’un des peuples les plus persécutés au monde. Ils sont numériquement surpassés par les colons et brutalisés par les militaires. Il y a quelques années, dans un seul acte génocidaire, des centaines de femmes, d’hommes et d’enfants ont été brûlés vifs dans leurs maisons en bambou.
Les abus sexuels sur les femmes et les jeunes filles jumma sont également extrêmement courants : depuis août 2012, au moins douze d’entre elles ont été victimes de violences sexuelles, et ce chiffre pourrait être bien plus élevé, le viol étant rarement signalé en raison de la gêne sociale qu’il représente.
Peu de mesures ont été prises pour punir les responsables de ces crimes, a déclaré Sophie Grig de Survival International. Les femmes et les jeunes filles sont de plus en plus vulnérables et leurs violeurs agissent en toute impunité.
© GMB Akash/Survival
L’Etat du Rondônia au Brésil est le siège de nombreuses fermes et plantations qui assurent la croissance économique du pays.
Au cœur de ces champs de soja sans fin et de ces fermes d’élevage, il existe une petite parcelle de forêt. C’est tout ce qui reste de la forêt amazonienne, autrefois luxuriante.
C’est aussi le refuge des Akuntsu, une tribu amazonienne auparavant prospère. Leur peuple a été massacré par les hommes de main des fermiers qui ont envahi leur territoire.
Aujourd’hui, ils ne sont plus que cinq. Trois d’entre eux sont des femmes. Elles ont perdu leur doyenne, Ururú, en octobre 2008.
D’ici quelques décennies, un peuple entier et tout un savoir sur le monde aura disparu, déplore Fiona Watson de Survival International, qui a rencontré les Akuntsu.
L’humanité s’appauvrit à chaque fois que disparaît une composante de notre riche diversité.
© Fiona Watson/Survival
Les Bushmen sont les habitants originels de l’Afrique australe. Ils peuvent prétendre être le peuple ‘le plus autochtone’ du monde, ayant vécu sur leurs terres plus longtemps que quiconque.
Dans les années 1980, on a découvert que Réserve centrale du Kalahari (CKGR) recelait les plus riches gisements de diamants du monde.
Entre 1997 et 2002, presque tous les Bushmen ont été expulsés de leur terre et déportés dans des camps de relocalisation en dehors de la réserve où non seulement ils ne pouvaient plus maintenir leur mode de vie de chasseurs-cueilleurs, mais subissaient l’humiliation d’un racisme fortement ancré dans la société dominante. Comment des créatures de l’âge de pierre peuvent-elles continuer à vivre ainsi à l’âge des ordinateurs? s’était étonné l’ancien président botswanais Festus Mogae.
Plusieurs familles bushmen sont maintenant retournées dans la réserve, mais les harcèlements et les intimidations continuent. En janvier 2013, on a appris que des enfants avaient été arrêtés parce qu’ils étaient en possession de viande d’antilope.
Laissons-les nous traiter de primitifs. Laissons-les nous reprocher d’être un peuple vivant encore à l’âge de pierre. Notre mode de vie nous convient. Nous avons vu leur développement et nous ne l’aimons pas, dit une femme bushman.
© Survival International
Xlarema Phuti, une guérisseuse bushman, a été expulsée de force de Molapo, sa terre ancestrale dans la réserve du Kalahari. Elle a été déportée à New Xade, un camp de relocalisation que les Bushmen décrivent comme un ‘lieu de mort’ où ils dépendent de l’aide gouvernementale. La chasse y est strictement interdite et la dépression, l’alcoolisme et le sida y font rage.
Xlarema nous a parlé du pouvoir thérapeutique des danses de transe et du désespoir dans lequel elle a sombré depuis qu’elle a été expulsée de sa terre natale.
Lorsque je danse et que j’entre en transe, je communique avec mes ancêtres qui m’aident à soigner les malades.
J’étais encore jeune lorsque je suis devenue guérisseuse. J’ai rêvé et j’ai commencé à danser et à guérir. Au début, je pouvais reconnaître quelqu’un rien qu’à son sang et à son odeur.
J’étais capable d’exercer à Molapo car il y avait tous mes ancêtres avec qui je pouvais communiquer. Les ancêtres me parlent à travers mon sang. Mais il n’y a pas autant d’ancêtres à New Xade, alors mes pouvoirs de guérison sont plus faibles. Et certaines maladies, comme le sida, sont difficiles à guérir.
Nous ne connaissions pas cette maladie avant.
© Dominick Tyler
Boa Senior qui vivait dans les îles Andaman, au large de l’océan indien, était la dernière locutrice bo. On estime que les ancêtres de Boa Senior et des autres tribus des îles Andaman, tels que les Jarawa, font partie des premières vagues de migrations humaines d’Afrique.
Boa Senior est décédée en 2010. Près de 55 000 années de pensées et de connaissances – l’histoire collective d’un peuple entier – a disparu avec elle.
Ils ne me comprennent pas. Que puis-je faire ? s’était inquiétée Boa Senior avant de mourir. S’ils ne me parlent pas maintenant dans notre langue, que feront-ils une fois que je serai morte ? N’oubliez pas notre langue, emparez-vous d’elle.
Les Jarawa sont condamnés à un destin similaire à celui de Boa Senior, à moins que la route qui traverse leur réserve ne soit fermée une bonne fois pour toutes aux colons, aux touristes et aux braconniers. Avant la décision provisoire de la Cour suprême indienne interdisant la route aux touristes, des centaines de touristes la traversaient quotidiennement en espérant pouvoir observer les Jarawa.
Survival mène campagne depuis 1993 pour la fermeture de la route et l’application de la politique d’intervention minimum. Mais la Cour suprême a cassé la décision en mars 2013, ouvrant une nouvelle fois la voie aux safaris humains.
© Alok Das
Soni Sori est une institutrice adivasi et mère de trois enfants dans l’Etat de Chhattisgarh en Inde.
Elle a été une fervente critique du gouvernement indien, des maoïstes et des compagnies sidérurgiques comme le groupe Essar. Elle a été violée et torturée alors qu’elle était en garde à vue, sous l’accusation de servir d’intermédiaire entre les maoïstes et le groupe Essar.
Soni est incarcérée depuis maintenant 17 mois, avec peu d’espoir d’être libérée sous caution – accusée d’un crime sans preuves. En me torturant à l’électricité, en me déshabillant pour introduire de force des pierres dans mon corps, espérez-vous pouvoir résoudre la question du mouvement naxalite (maoïste) ? a écrit Soni dans une lettre au président de la Cour suprême.
Jo Woodman de Survival International, a déclaré : Soni Sori a été victime de terribles abus entre les mains de la police et est toujours détenue. Mais quelle en est la raison ? La détermination de l’Etat de Chhattisgarh de faire taire ses accusateurs, alors que continuent les atrocités de cette guerre cachée au cœur de l’Inde est tout simplement scandaleuse. Pendant ce temps, en Inde centrale, la répression sans merci qui s’abat sur les Adivasi s’éternise et la justice paraît être un rêve lointain.
Je veux retourner chez moi et aider mon peuple, a déclaré Soni. Je veux mettre mon éducation à profit pour l’aider à se défendre. Si nous n’apprenons pas à parler pour nous-mêmes, nous disparaîtrons.
Dans les pays industrialisés, nombreuses sont les femmes qui combattent encore pour l’égalité des sexes.
Alors que pour les femmes de la tribu des chasseurs-cueilleurs awá d’Amazonie brésilienne – la tribu considérée comme la plus menacée du monde – le statut d’égalité avec les hommes est normal. Certaines femmes awá ont même plusieurs époux, une pratique connue sous le nom de polyandrie.
Les Awá sont l’une des deux dernières tribus nomades de chasseurs-cueilleurs du Brésil. Depuis des siècles, leur mode de vie est en parfaite symbiose avec la forêt et les animaux qui y vivent. Ils sont si familiers avec leur environnement que les femmes awá n’hésitent pas à prendre soin des bébés singes orphelins en les allaitant.
Cependant, au cours de ces quatre dernières décennies, les Awá ont assisté à la destruction de leur terre et à l’anéantissement de leur peuple aux mains des karai (les Blancs).
© Domenico Pugliese/Survival
Petit Papillon, une fillette awá, vit dans un village situé à 30 minutes de marche de la frontière, là où, jour et nuit, les colons détruisent et brûlent les arbres de la forêt.
L’avenir de Petit Papillon est bien compromis, à moins que les terres des Awá ne soient protégées de toute urgence et leurs droits respectés.
De nos jours, ces peuples sont encore souvent considérés comme les reliques primitives d’un passé aboli voués à disparaître au nom du progrès. C’est ce concept qui est archaïque, pas eux. Les peuples autochtones ne sont en fait ni arriérés ni ignorants. Leur approche de la vie est tout aussi moderne qu’intemporelle. Ils appartiennent en réalité à des sociétés complexes et viables qui ne peuvent s’épanouir et prospérer que s’ils ont la possibilité de rester sur leur propre terre et d’y vivre comme ils le souhaitent.
A l’occasion de la Journée mondiale de la femme, soutenez Survival International et aidez-nous à protéger la vie, les terres et les droits des femmes et des hommes autochtones.
© Survival International
Ne nous considérez pas comme des arriérés, nous avons notre propre voix.
Femme bushman, Botswana.
© Katherine B. Topolniski/Survival
Pendant des décennies, les femmes autochtones ont connu les expulsions, la peur, le meurtre et le viol aux mains de leurs envahisseurs. Elles ont souffert de l’humiliation infligée par des gouvernements qui perpétuent l’idée qu’elles sont en réalité ‘arriérées’ et qu’elles vivent encore à ‘l’âge de pierre’.
Avec la spoliation de leurs terres et devant un avenir de plus en plus incertain, elles ont perdu leur estime de soi et le sens de la vie.
Mais malgré ces épreuves, leur résistance se fait de plus en plus forte. A travers cette galerie photo, Survival célèbre la Journée internationale de la femme avec le soutien de l’actrice américaine Gillian Anderson et de la célèbre créatrice de bijoux contemporains Pipa Small. Si cette galerie relate l’histoire tragique qu’ont vécue – et que vivent – les femmes indigènes, elle met aussi en avant le courage et l’inspiration dont elles font preuve pour récupérer leurs terres et faire respecter leur droits fondamentaux.
© Matilda Temperley / www.matildatemperley.com
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