Avatar n'est pas une affabulation

19 Janvier 2010

© 20th Century Fox

Cette page a été créée en 2010 et pourrait contenir des termes à présent obsolètes.

Le réalisateur James Cameron a reçu avant-hier le Golden Globes Award pour son film ‘Avatar’. Il a évoqué l’une des idées centrales du film dans son discours de remise du prix.

’Avatar nous montre que tout est lié, les êtres humains les uns aux autres et chacun de nous à la terre.’

Pourtant, l’histoire futuriste d’une tribu indigène vivant en harmonie avec la nature et confrontée à la décimation de sa communauté et à la destruction de ses terres ancestrales par des envahisseurs agressifs n’est pas qu’une fable fantaisiste.

Comme les Na’vi du film, les derniers peuples indigènes du monde – de l’Amazonie à la Sibérie – sont également en danger d’extinction, leurs terres sont spoliées par de puissants intérêts pour des raisons lucratives telles que la colonisation ou l’exploitation forestière et minière.

Comme les Na’vi, les peuples indigènes subissent la discrimination d’un monde qui pense qu’ils sont primitifs et attardés parce qu’ils n’aspirent pas au mode de vie des pays industrialisés et choisissent souvent, comme ils le font depuis des millénaires, de ne dépendre que de leur environnement naturel pour survivre.

Tout comme pour les Na’vi qui décrivent la forêt de Pandore comme ‘leur tout’, pour la plupart des peuples indigènes, la vie et la terre ont toujours été profondément liées.

De nombreux peuples indigènes croient qu’une attitude respectueuse à la terre est essentielle à sa préservation. Tandis que la glace fond, que les océans montent, que les forêts brûlent, que les écosystèmes sont endommagés sans espoir de réparation, il est ironique de constater que les peuples qui en sont les plus avertis sont les plus menacés, comme les Jarawa, qui habitent les dernières forêts vierges du monde dans les îles Andaman.

James Cameron a ajouté: ‘Le génie du cinéma est que vous pouvez apprécier le miracle d’un monde que nous avons ici sans avoir à parcourir quatre années lumières et demi pour atteindre une autre planète’.

L’un des meilleurs moyens de protéger le ‘miracle’ du patrimoine naturel du monde est de garantir les droits territoriaux des peuples indigènes.

Une version complète de cet article est disponible (en anglais). Contacter Miriam Ross au (+44) (0) 20 7687 8734 ou [email protected]

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