Les cinq plus importantes actualités indigènes de l'année 2008
23 Décembre 2008
Cette page a été créée en 2008 et pourrait contenir des termes à présent obsolètes.
L’événement le plus marquant de l'année a été la diffusion des photos d'une tribu isolée à la frontière entre le Brésil et le Pérou. Les photos qui ont fait la une des médias internationaux ont été publiées afin d'attirer l'attention sur l'exploitation forestière illégale forçant les Indiens isolés à fuir le Pérou pour se réfugier au Brésil – faisant d'eux les premiers 'réfugiés isolés'.
Autres actualités indigènes de l'année 2008 :
• Des projets secrets de construction d'une série de barrages hydroélectriques en Malaisie qui inonderont les villages penan sont divulgués sur internet.
• Des images satellite révèlent que la compagnie brésilienne Yaguarete Pora détruit illégalement la forêt au bulldozer dans l'une des régions les plus reculées du Paraguay – où vivent les derniers Indiens isolés Ayoreo-Totobiegosode.
• La compagnie minière Gem Diamonds va exploiter une importante mine de diamants dans le désert du Kalahari, au Botswana, sur les terres ancestrales des Bushmen qui en ont été expulsés. Le gouvernement botswanais lui a accordé une licence d’exploitation à condition qu’elle ne fournisse pas d’eau aux Bushmen.
• Des centaines de Dongria Kondh ont manifesté leur opposition au projet d'exploitation minière de la compagnie Vedanta qui détruira leur montagne sacrée. Brandissant leurs armes traditionnelles, les Dongria ont défilé en chantant et dansant à travers la capitale de l'Etat d'Orissa.
Stephen Corry, directeur de Survival, a déclaré aujourd'hui : "Depuis des siècles les peuples indigènes sont victimes d'un génocide occulte. Le fait qu'il commence aujourd'hui à être couvert par les médias internationaux contribue à mobiliser l'opinion publique, la seule force capable d’empêcher ces crimes. Le monde se réveille, mais la route est longue pour que l'on cesse de considérer les peuples indigènes comme des primitifs attardés, attendant le soi-disant 'progrès' qui ne fait que les détruire."
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Sophie Baillon 00 33 (0)1 42 41 44 10
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