COP21 : le prince Charles appelle à un soutien accru des peuples indigènes dans leur combat contre le changement climatique

5 Décembre 2015

L’expulsion des peuples indigènes de leurs terres a provoqué une déforestation massive dans le monde entier. © Survival International

Cette page a été créée en 2015 et pourrait contenir des termes à présent obsolètes.

Le prince Charles a joint sa voix aux appels lancés cette semaine pour la reconnaissance des droits territoriaux des peuples indigènes dans le cadre des efforts visant à lutter contre le changement climatique.

S’exprimant lors d’une réunion pendant la Conférence de Paris sur le climat en présence de ministres et de leaders indigènes, le prince Charles a expliqué qu’il était d’une importance vitale que les forêts soient reboisées et que les droits territoriaux des peuples indigènes soient respectés.

Examinant les moyens les plus efficaces de lutter contre le changement climatique, il a mis l’accent sur la ‘sauvegarde de leurs réserves, de leurs traditions et de leurs cultures’.

Le prince a insisté sur le fait que les peuples indigènes sont les gardiens naturels de leurs forêts. Il a déclaré : ‘Tous nos efforts devraient en premier lieu être guidés par les peuples dont la vie est bien plus intimement liée à la nature que la nôtre et notre approche devrait reconnaître et protéger leurs droits, faire appel à leur sagesse, leurs points de vue et, bien sûr, leurs espoirs pour l’avenir’.

Il a ajouté que, pour que ces efforts soient couronnés de succès ‘(…) la volonté politique sera nécessaire ainsi que l’implication des dirigeants les plus influents’.

Il s’est joint aux appels lancés aux dirigeants mondiaux par Survival International pour qu’ils reconnaissent que les peuples indigènes sont les meilleurs défenseurs de l’environnement et les meilleurs gardiens du monde naturel et qu’à ce titre ils ont droit à la reconnaissance de la propriété de leurs terres.

Les peuples indigènes ont été relégués au second plan lors de la COP21 bien qu’ils soient parmi les peuples les plus affectés par le changement climatique. Les efforts qu’ils déploient pour résister aux activités destructrices sur leurs territoires n’ont pas reçu l’attention qu’ils méritaient, ce qui fait craindre une déforestation encore plus intense et une plus grande vulnérabilité de ceux qui défendent leurs droits territoriaux.

Malgré l’appel du prince Charles, il est tout à fait probable que de nombreux gouvernements présents lors de la COP21 vont continuer à violer les droits territoriaux collectifs des peuples indigènes.

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